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Conviction et dissidence
Cette lettre ouverte au pape Benoît XVI est le fruit de quarante années d'études et de recherches sur les origines de l'Église avec son concepteur, Jésus, et les cofondateurs de l'Église romaine, Pierre et Paul. Dans cet ouvrage où il énumère avec précision tous les points de divergence entre la conviction du religieux et le doute du chercheur, Daniel Leveillard, loin de s'affirmer comme un dissident, manifeste au contraire son appartenance à l'Église.
Cette lettre ouverte au pape Benoît XVI est le fruit de quarante années d'études et de recherches sur les origines de l'Église avec son concepteur, Jésus, et les cofondateurs de l'Église romaine, Pierre et Paul. Dans cet ouvrage où il énumère avec précision tous les points de divergence entre la conviction du religieux et le doute du chercheur, Daniel Leveillard, loin de s'affirmer comme un dissident, manifeste au contraire son appartenance à l'Église, conformément aux derniers mots du Concile : Désormais, appartient à l'Église quiconque réfléchit sur le sujet de l'Église. C'est précisément à cette réflexion entre le magistère de l'Église et le chercheur que Daniel Leveillard nous convie ici.
Le pape Benoît XVI nous a présenté son livre, Jésus de Nazareth, mais Nazareth n'existait pas au temps de Jésus!... Ce titre évoque donc une énorme incohérence, déjà, dans l'Histoire de l'Église!
Conviction et dissidence relate ainsi une multitude d'incohérences dont quatre-vingts dans le seul récit du procès de Jésus rapporté dans les Évangiles. La mort à la Pâque juive (Passa'h, rappelant l'exode des Hébreux hors d'Égypte), étant une autre incohérence de taille puisque c'était justement un jour où il était interdit de mettre à mort !
Il faut encore rappeler la signification de mot « ressuscité », alors que Jésus est présenté comme celui que l'on re-suscite pour le renouveau de la monarchie. « Es-tu roi ? » lui demande Pilate. Cette monarchie était éteinte depuis cinq cents ans. Que vient donc faire le « Roi des Juifs » sinon incarner la résurrection du principe monarchique, institué par Dieu lui-même avec David ? Tous les rois ayant d'ailleurs porté ce titre de « Fils de David » que l'Évangile attribue à Jésus.
Point de querelle, une saine discussion où l'on pourrait reprendre ici le mot de Jésus comparaissant devant le Grand Pontife : Condamnez-moi si j'ai tort, mais si j'ai tort, dites-moi en quoi !
Fiche technique
- Nombre de pages
- 364
- Dimensions
- 14 x 21,5